Le chiffon ambulant
C'est horrible. C'est merveilleux.
Myiasaki... mais comment?
Je suis une loque maintenant, j'arrive même plus à penser. Depuis que je suis sortie de la salle de cinéma, je ne peux rien faire d'autre que d'éprouver ce mélange intense et absolu de joie et de douleur, j'arrive seulement à être vide et à pleurer.
Le château ambulant est
il est
mais plus encore
il est Myiasakien, oui, je crois que c'est le mot qui se trouve au dessus de toutes les éloges se rapprochant de magique, superbe, SUBLIME. Ces piètres mots... ces clochards!
Mon coeur me crie d'écrire pour encourager tout le monde à aller le voir, au cinéma, à payer pour ça, même si c'est une gratification bien dérisoire pour le moment pur passé à regarder son oeuvre...
J'ai si mal!... Je trouve cet univers tellement beau, tellement... tout ce qu'il y a d'important pour moi. Mais je me demande si mes désirs se transforment en rêves, ou si ce sont mes rêves qui enfantent mes désirs...
Si ce sont les films comme ceux là qui nourissent mon moteur pour aller de l'avant, si ce sont seulement les rêves et les illusions qui me font avancer, si ces idéaux ne doivent rester que fictifs... j'ai envie de mourir.
J'ai tellement envie d'être fictive, moi aussi, ne pas exister. ne vivre que de et par la pensée. réaliser mes rêves vivre dans l'absolu, pour toujours... ou alors ne jamais avoir existé.
Anigone! Attends moi.