Cherchez l'erreur (terreur!!!hihi)
On plante le décor : un Leclerc, un vioc qui tape son numéro de cb pendant que son caddie plein de provisions patiente à côté, un truc complètement avachi dessus : en fait c'est la fille du vioc. Elle se rend compte tout à coup qu'elle se sent comme un corps étranger à cet envirronnement de plastique. Elle a envie de prendre un buldozer et de tout raser en criant : CA, C'EST FAIT!!!!
De construire ensuite une ptite maison en bois, de vivre sous les lumières naturelles et sans conservateur. Amen.
Peut-elle a-t-elle trop regardé de sites sur le Japon pendant le mercredi après midi de mort qu'elle a passé à la boutique de son père? peut-être est-elle simplement folle à lier, du simple fait d'être tellement séparée d'elle même qu'elle peut se voir de l'extérieur et se raconter, se voir comme une coquille vide et aussi creuse que les paroles aigries de (Mme, Mlle? ) sarthou au conseil de classe?
Depuis qu'elle s'empêche de désirer, certes, elle ne ressent plus de choses désagréables, ou les minimise, ou réussit même à les transformer en choses positives, elle arrive à tout aimer, à être à peu près posée et relax.
Mais elle aussi vide qu'un trou de gruyère. Et comme un bout de bois mort, elle se laisse flotter en observant, elle et le monde autour. Elle se rend compte de l'absurdité d'un leclerc, par exemple. C'est vrai quoi, c'est absurde un Leclerc, non?
Sans compter cette chose étrange, contenue en permanence, une boule au fond du ventre, assez désagréable, dont les parois fondent avec la fatigue et qui termine par se déverser quand les fins de journées sont trop pénibles...
La journée le soleil et des bons flux autour d'elle lui font tout oublier,impossible de se lamenter de quoi que ce soit. mais dès qu'il n'y a plus rien pour l'empêcher de se ressentir, pour l'empêcher de rentrer là où elle doit loger, Cette sensation se fait un malin plaisir de remonter et de se propager partout dans son corps, se nourissant de ce qui aurait pu la soigner.
Elle a envie de partir, de partir loin de la france, au japon par exemple (à tout hasard), et de s'allonger dans l'herbe... ou de ne plus bouger, contre cette herbe, de se laisser pourrir et d'avoir enfin la sensation d'appartenir à quelque chose...
Trouver sa place.