And as the Moon ran within You, King, I lost myself to find my place.
Comment elle se la pète avec ses titres en simili-anglais! ><
à croire qu'il faille que je sois à la limite de me passer la corde autour du cou -ce qui n'est qu'une expression car, vous le savez, plutôt mourir que de me suicider!- au point de poster un vomi infâme sur mon blog pour que le gentil destin décide que je mérite bien une petite récompense pour avoir survécu jusque là.
Traduction : Je me sens pas mal mieux. Enfin, différente, mais en mieux. Dans l'apocalypse intérieure cyclique que je viens de passer de nouvelles petites pièces de mon vrai moi se sont mises en place bien comme il faut, et j'ai la sensation que ce sont des pièces déterminantes qui auront un effet significatif sur mon comportement quotidien. A grande crise grands bénéfices si réussite n'est-il pas?
aucun rapport : - Ah ça me ferait bien marrer de parler irl comme j'écris, ce serait fleuri : ) -
D'un côté sortie de l'incertitude et de l'attente par une décision que j'assume et un épitaphe arrivé trop tard, et d'un autre côté sortie de l'attente et de l'indécision par une présence inattendue et d'un agréable inconcevable il y avait deux jours.
Bref, sortie de l'incertitude brûlante pour le moment, jusqu'au prochain épisode. Mais ça fait du bien. O Dieux que s'en est plaisant et tranquille de se savoir!
Et je me sens chanceuse du type de problème qui me turlupine à présent. Un genre de petite douleur signe de bonnes choses, quelles que soient leurs issues.
Tout n'est pas bien réglé encore, mais le principal est là : petit à petit, inéluctablement, le changement s'inverse, je fous un coup de tatanne à mes vieilles habitudes moisies, je deviens meilleure. Peu m'importe ce que j'ai accompli ou ce qu'il me reste à faire pour atteindre cet idéal par définition impensable. Avancer me suffit. Avancer, ressentir cette victoire sur soi, cet arrachement à la gravité, ce combat de fous sans rationnalité, cette brillante victoire sanglante du petit matin, sourire aux lèvres, les mains rougies d'hémoglobine et les narines encores emplies d'une fragrance de napalm... =)
Guerrière! Mais pas sans but.
J'ai compris ce qui me fait vraiment avancer. Pas ce que je crois qu'il est bien en tant qu'idéal qui me fasse avancer, pas un truc réfléchi sur le sens que je veux donner à ma vie ou quelque réflexion, non, my personnal gasoline, ce qui me fait réagir malgré moi, ce coup de pouce dont je ne peux qu'observer impuissante les effets sur mon comportement. Quelle ironie! Je l'accepte complètment même si je hais ces morales à deux balles qui sonnent creuses dans les films de 7è catégorie. Je marche à l'amour. J'aime aimer. Je me fous du retour, je me fous de me faire écorcher, j'en ris de folie et d'inconscience, de simplicité et de foutu paradoxe. Moteur indestructible et on ne peut plus destructeur talon d'Achille.
A croire que je m'en suis toujours servi comme d'un outil à fins égoïstes!
C'est du tout moi, ça!
Au final, même dans la chose qui se définit comme la plus généreuse et sacrificielle de sa propre personne, la chose où l'autre est tout, j'en reviens à l'accomplissement de mon seul vrai objectif dans la vie : devenir meilleure.
Sale garce égoïste XD
Je comprends mieux pourquoi j'ai toujours ressenti être destinée à vivre seule, par goût et par fatalité, même si je serai toujours entouré de gens que j'apprécie énormément.
Je ne peux pas faire comme si je ne le voyais pas, j'en ai conscience, je suis une égoïste.
Mais euh... une gentille égoïste?
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