Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
In the Naryen's head
In the Naryen's head
Publicité
Archives
23 novembre 2004

vent de folie...

J'ai envie d'écrire, d'inventer; je me rends compte que ça fait pas mal de temps que j'ai pas écrit un post digne de ce nom. Après le quizz stupide et le moral dans les bas fonds, me voici requinquée...!^^p

Alors je vais essayer d'improviser... je vais me concentrer un peu pour apprivoiser l'inspiration qui traîne par là et...

Maïa ouvrit les yeux, bailla, s'étira, puis finalement replongea sous ses couvertures encore chaudes. Il était tôt et après tout aujourd'hui elle n'était pas obligée de prendre ses connaissances à heure fixe, vu que c'était férié. Hum mais quel jour déjà?... Son cerveau se mit à fonctionner à une vitesse prodigieuse, mais l'apathie du matin et les derniers effets des calmants l'empêchaient de se rappeler aussi vite qu'elle le voulait. Mon dieu la journée noire! Comment avait-elle pu oublier? Maïa rejeta énergiquement ses draps, sauta hors de son lit, encore un peu sonnée (à peine 5mn qu'elle avait enclenché le processus de réveil en ouvrant les yeux...), enfila rapidement sa toge de cérémonie et transféra sa dose de connaissance quotidienne -autant le faire maintenant pour ne pas oublier-.

La salle de prière était remplie de gens. Un détecteur à l'entrée enregistra son numéro de code, la notant présente. Elle ne devait pas pleurer, du moins pas encore, ce n'était pas autorisé. Une place se libéra entre une autre jeune fille et un homme à la trenaine. Maïa s'agenouilla, et se brancha au terminal en frissonant. Elle ferma les yeux et aussitôt des images d'horreur défilèrent dans sa tête : des centaines de champignons atomiques, des corps pulvérisés, déformés. Des villes entières rasées comme si elle y était. Les messages hypnotiques anti-violence persuadaient en se mêlant à des images truquées représentant ses amis et sa famille souffrant atrocement des radiations nucléaires. Tous les gens autour d'elle avaient le visage serein, innexpressif. Ne surgissaient que des larmes, froides, coulant le long de leurs joues. Maïa, elle, avait du mal à contenir ses tremblements et à ne pas s'écrouler. Mais elle savait que si elle se laissait trop aller, des gardes surgiraient pour l'emmener on ne sait où, pour ne pas revenir.

Le jour noir avait pour but de faire ressentir aux gens la douleur de la violence et de la haine, pour les inhiber à elles. Aucunement la Cité aurait accepté qu'un de ses habitants communique sa peur et son expression de la douleur, risquant une propagation, une contamination des  autres personnes pures. Maïa ne put donc que pleurer, continuant à fixer sans échappatoire ces visions macabres et infiniment pénibles. Il y avait 50 ans de cela, l'humanité avait fait une tentative de suicide. Tous les pays possédant l'arme nucléaire s'étaient bombardés, et même ceux qui n'étaient pas impliqués dans le conflit. Par la suite l'histoire démontra que ce conflit avait pour origine un léger malentendu qui s'était envenimé, entre les nouveaux pays riches et ceux qui possédaient auparavant l'hégémonie économique, sociale et culturelle. Les propos diplomatiques ne tardèrent pas à devenir menaçants, bien que personne ne prit au sérieux les avertissements des extrémistes, soit-disant contrôllés économiquement par les puissances au pouvoir. Ironiquement ce fut "pour le bienfait de l'humanité" que Georges Hillton appuya sur le bouton en question. Ce fanatique avait volé les codes d'accès et fit une déclaration courte avant de passer à l'acte : "l'humanité a été mal éduquée, reprenons tout à zéro".

Maïa habitait dans l'immeuble le plus élevé de la Cité, dans l'appartement du dernier étage. Regardant en vain le plus loin qu'elle pouvait pour appercevoir la mer, elle se disait que si ce Georges Hillton avait su ce qu'allait devenir cette condition qu'il appelait "humanité", il aurait sûrement laissé les choses comme elles étaient. Mais cette part d'elle inconditionellement humaine malgré la robotisation forcée des gens pensait qu'il avait sûrement raison de détester l'humanité, immature, sans concessions, sans demi-mesures. Violente à l'extrême et tout aussi apathique; Non, après tout elle n'était que violence, car même dans sa volonté de sérénité elle appliquait toute sa force à faire plier la population. Elle replia ses jambes et les entoura de ses bras, enfouissant sa tête dans ses genoux.

"Quel empoté peut rater une occasion aussi bonne d'éradiquer l'humain?"

Relevant la tête elle prit une grande inspiration et cria de tous ses poumons, chose que dans toute sa vie elle n'avait jamais fait, pas même à sa naissance. Elle pleura tout ce qu'elle put pleurer. Elle s'époumonna en s'extasiant de la libération intérieure qu'elle vivait. Elle en profitait car elle savait qu'elle n'avait plus que quelques minutes à vivre.

 

Voili^^!p

ou : comment passer ses soirées devant son ordi au lieu de devant son cahier d'anglais...-_-...

inspiration venant d'équilibrium, de nos amis les humains, 1984, robotisation à la matrix + une petite idée solvante qui passait par là...

Bonne nuit tout le monde...

PS : Si c'est pas terrible m'en veuillez pas, je suis qu'une petite terminale S et pas écrivain, de surcroît! (lol j'aime bien ce mot. allez, pour le plaisir : surcoît) (argh humpf)

Publicité
Publicité
Commentaires
N
Merci bocoup tt le monde!..<br /> pour thib bah le truc c'est qu'à force de lire lire lire j'ai fait mon melting pot avec une idée ke javais eu un matin en me levant (c'est cool ma vie hein?). Oui c'est sûr que c'est limité. une sorte de condensé de ce que j'aime à lire dans ce genre de livres. un autre monde, pourtant le même.<br /> En plus eh ben je ferai mieux la prchaine fois na!^^p
N
Merci bocoup tt le monde!..<br /> pour thib bah le truc c'est qu'à force de lire lire lire j'ai fait mon melting pot avec une idée ke javais eu un matin en me levant (c'est cool ma vie hein?). Oui c'est sûr que c'est limité. une sorte de condensé de ce que j'aime à lire dans ce genre de livres. un autre monde, pourtant le même.<br /> En plus eh ben je ferai mieux la prchaine fois na!^^p
T
Bon bis repetita placent comme on dit :<br /> <br /> J'aime beaucoup ce texte ! Mais j'ai une impression de deja vu. Tu t'inspire de trucs mais j'ai l'impression que tu y reste prisonniere. Tu ne t'affranchi pas de ce que tu as deja lut. C'est l'impression que j'ai. Tu te imite dans ton écriture. J'aime beaucoup mais cette impression me laisse un gout amere. En plus c'est trop court ! J'en veux encore.<br /> <br /> Donc c'est ce que je pense mais je crois que je suis tordu...Mais j'aime quand meme.<br /> <br /> Thib.
N
Pk je t'énèrve???? é.è?????<br />
K
c'est trop bien ! chapeau! bravo....tu m'enerves >_<
Publicité