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In the Naryen's head
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24 février 2007

Une petite fille perdue

Loin de tout, comme dans une forêt profonde, dense, parsemée de clairières, la nuit peut être douce et claire, ou pesante et terrifiante.
Quand je m'implique dans une seule activité, que ce soit de la lecture, du travail scolaire, du jeu sur pc, d'un hobbie spontané... Je vais tellement loin dans les choses que j'explore que je me perds volontairement. C'est magnifique de se perdre. ça marche aussi dans le cas des interactions avec d'autres personnes, amitié ou plus si affinité. C'est un jeu dangereux et je pense que c'est pour ça que je préfère éviter la compagnie prolongée avec les gens. Je ne verrai pas pourquoi imposer aux autres mon indomptable folie.
Quoi qu'il en soit, c'est indéniable, je fonce, sans m'arrêter. On pourra disserter pendant des heures sur les avantages et les petits désagréments de cet état de fait, mais qu'importe, c'est comme ça, c'est ce que je fais, parceque je suis comme je suis, il n'y a aucun problème à soulever à ce propos.
Maintenant, et malheureusement, je suis matérielle, et je dois obéir à certaines lois, les mêmes que tout le monde entre autres.
J'ai une vie. Ah, la belle affaire, il faut l'arroser de temps en temps ><.
C'est amusant, maintenant que j'ai fait certains choix, en sachant pourquoi, en essayant, à mon échelle, d'en comprendre les tenants et les aboutissants, je me sens beaucoup plus forte. Et malgré cela, rien de mon irrépressible peur, de mon égarement, de mes larmes, de ma soumission, de ma douleur n'a disparu.
Etre perdu à longueur de temps c'est fatiguant. On aimerait beaucoup dormir, et dans le même temps on meurt de mettre à profit ces heures pour commettre d'autres folies.
Alors on fait "n'importe quoi", toujours en connaissance de cause bien sûr. Par effronterie, avec ce petit "et alors?" au coin des lèvres.
On fait n'importe quoi pour sublimer, exorciser sa peur, pour tout oublier. Pour rêver, tout simplement. Se sentir mieux, tout de suite.
Les Humains sont-ils des créatures du "maintenant"? dans le sens où nous serions incapables de voir au delà de ce qui nous arrive sur l'instant? Je ne parle pas d'envisager le futur en planifiant, en extrapolant, en devinant... Mais de savoir ce futur, de comprendre ce que nous sommes, de se devenir familier, oui... de se savoir, c'est une expression qui retranscrit assez bien ce que je veux dire.
*^^* Encore une question plus intéressante que sa propre réponse.
Parfois j'ai l'impression de me savoir. De m'avoir toujours su. Des fois je me demande pourquoi je persiste à vouloir m'éloigner de ce que je sais de moi, pourquoi je fais mine de me perdre, alors que jamais aucun de mes pas n'a quitté ce... sentier? chemin? (fil d'or? :p)

Où voulais-je en venir avec ce post?

Les contradictions ne s'excluent pas. Je serais l'éternelle perdue toujours sur sa bonne voie. Je crève de peur, mais j'ai confiance. Triste à mourir, mais vivante de bonheur. Il n'y a pas de choix, pas de demi-mesure, ni même de mesure, il n'y a pas de phases insolubles dans ce liquide, mais elles sont pourtant bien distinctes : il y a autre chose. Merci bien, on vous rapellera.

Non, sans rire, où je voulais en venir?

Aujourd'hui est un jour "comme les autres", sans connotation positive, ou négative. Mais aujourd'hui est, toujours sans connotation, un jour unique.
Je suis vraiment perdue. Mais je vous fais signe que tout va bien, c'est normal, c'est "la vie". *^^*
En me trouvant perdue, je me suis trouvée, c'est normal puisque je me sais depuis toujours.

Et si je suis un peu triste, c'est que je m'aperçois que l'on fuit un monde à cause que les interactions que nous avons avec les gens sont violentes. Les gens en eux-mêmes ne le sont pas forcément, mais tout ce que nous avons mis en place socialement et qui fait appel à nos sensations, est à mon sens... même cruel, irrationnel.
Pas envie de développer ça, je crois même que je ne serais pas capable de le faire, de l'expliquer. Mais tout ça est insensé.
Je suis un peu triste, mais ce n'est rien à côté du sentiment de... je ne sais pas, de se retourner, et de se voir tel qu'on s'est toujours su, puis de dire "tiens, te voilà enfin, pas trop tôt!" ; de se serrer la main et de continuer à claudiquer avec précision comme si de rien n'était.

Je suis désolée pour ce post peu compréhensible. C'est déjà tellement étrange d'essayer de le mettre en mots...

J'ai une vie, la belle affaire, faut l'arroser de temps en temps...

Me voilà!

Lauréline.

PS : vous me manquez ! ><

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Commentaires
L
Les relations violentes je dirai que c'est pour maintenir une activité, pcq même si on cherche a stabilisé nos relations, faut avouez que ça deviendrai chiant si le monde était tout douillet.<br /> « Les Humains sont-ils des créatures du "maintenant"? », alors si j'en crois les propos de l'un de mes profs, c'est oui jusqu'a un certain âge et après les individus « normaux » sont capables d'appréhender le futur, de le définir et ne le considère plus comme quelquechose de totalement incertain...<br /> <br /> voilà, bonne fin de vacances à tous
T
Kool post en effet ^^<br /> <br /> Juste pour le "Je ne verrai pas pourquoi imposer aux autres mon indomptable folie." Pour moi els relation sociales sont une acceptation de la folie des autre et de sa propre folie, ses nevroses et les nevroses de l'interlocuteur... Ou alors ce n'est que du croiseage de gens, du contact pour son interet et basta. L'amitié et ce genre de connerie se base sur l'acceptaton de toutes ces petites conneries de l'autre.<br /> <br /> Putain, faut que j'arrete de réviser la chimie orga ça me fait parler bizarrement Oo<br /> <br /> Dsl ^^"<br /> <br /> Keep Going !<br /> <br /> Bisoux !<br /> <br /> T.<br /> <br /> PS : Pareil ><<br /> PS : Moi aussi je suis enfin en vacances !
L
Hm... Cool post, c'est des trucs auxquels j'ai pensé mais que j'ai jamais réussi à mettre en mots ^^. <br /> <br /> L'histoire de se connaitre est bizarre. C'est un peu la même idée que quand on a l'impression d'être extérieur à soi-même et de se regarder en train d'évoluer dans le monde, par exemple des fois je ris dans ma tête, et je me vois rire, et je me dis qu'en réalité je ris pas, etc, de contempler ses réactions aux situations et de se dire qu'elles sont uniquement vraies dans son propre esprit mais totalement invisibles (inexistantes ?) d'un point de vue externe.<br /> <br /> Bref j'ai du mal et j'ai faim, je vais manger :P.<br /> <br /> PS : Idem ><.<br /> PS : C'est les vacances =D<br /> PS : Bonne continuation, bonne chance, bizoux, bonne nuit, betc :P.
J
ce qui est peu compréhensible, c'est bien + le pourquoi de la persistance de ces interractions violentes
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