Hey ça va
J'atterris un peu par hasard sur le site de canalblog sans avoir la moindre idée de ce que je vais bien pouvoir raconter dans ce post. En plus, c'est pas comme si on y attendait des nouvelles, j'écris tellement plus dans ce blog que les gens passent plus et que j'écris un peu dans le vent :)
Mais peu importe ça me fait toujours marrer de relire mes anciens posts de temps en temps pour constater ma propre évolution.
D'ailleurs c'est ça qui m'a amené ici. Je passais pour voir si il y avait des commentaires de ed ou thib par exemple, puis j'ai relu quelques uns de mes posts, ça m'a fait sourire, et me voici.
Jsuis un peu en période de retour à l'introspection en ce moment, ça fait du bien près les mois de prépa à s'empêcher de cogiter+le début de ma vie Alforienne qui ne m'a pas trop laissé souffler. Je me retrouve, là. Et bien différente d'avant, même si... toujours profondément la même, vous savez, cette histoire de fil directeur. Je pense que par là j'entends l'approche de mes idéaux. Ce que l'on veut de ce que l'on est. On aimerait bien être sage et posé, ou courageux et énergique, mais on ne l'est pas toujours au départ, il faut savoir prendre son spray anti-fainéantisme, regarder bien en face le fait qu'on a qu'une seule vie, et se lancer à corps perdu dans... quoi? Le changement par la volonté.
Et petit à petit on y arrive, à ce qu'on veut. C'est vraiment possible.
Parce que franchement je sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça, ou alors c'est que je suis "très philosophe" et prend la vie du bon côté, mais j'ai bien l'impression d'avoir tout ce que je veux!
Y compris une vie pas trop simple et pas trop facile. La possibilité de pouvoir me battre - chose pour laquelle je suis faite -, de pouvoir affronter, souffrir autant que de profiter de bonnes choses, et voir dans le résultat de mes batailles un trésor, une récompense méritée, qui a d'autant plus de valeur que la difficulté de la bataille.
Et j'espère bien que ça ne s'arrêtera pas de si tôt!
Quand je me pose la question de savoir ce que j'aimerais avoir si j'avais des vœux à formuler, je ne vois pas grand chose : tout ce que je pourrais désirer je pourrais l'avoir si je me bougeais le cul. Comme n'importe qui d'ailleurs. Si on te donne une chose que tu voulais, tu l'as, et puis ça s'arrête là. Si tu vas la chercher, l'apprentissage habille cette chose et la remplit de sens. Et si il y a une chose que je veux faire, c'est bien apprendre! Et ya besoin de personne d'autre que moi pour ça... Personne peut le faire à ma place, ça ne s'achète ni ne se vend, personne peut me forcer... C'est une application de la volonté personnelle et de la liberté d'agir, et à y réfléchir, c'est très précieux. extrêmement même.
On m'a demandé, récemment, "pourquoi, toi c'est quoi ton premier but dans la vie?"
J'ai répondu du tac au tac : " m'améliorer"
L'autre a paru étonné " ya pas beaucoup de gens qui diraient ça"
Et pourtant pour moi c'est une évidence, une constante qui fait la trame de tout le reste.
On peut pas changer le monde, encore moins le critiquer quand on prend le temps de se regarder un peu dans le miroir et de se dire qu'il y a déjà du boulot à la maison. Pas d'autre moyen pour réaliser ce vœu utopique et tellement cliché que de changer le monde que de se changer soi-même pour influencer son propre monde et l'améliorer.
Les gens qui prétendent apprendre aux autres par la force me font marrer, la répression, tout ça. Je crois qu'il y a encore dans ce blog les traces de mes posts furieux sur mon père, de quand j'étais plus jeune. je lui dois au minimum ça, le fait de m'avoir appris quelle méthode d'enseignement était vaine.
Quand on observe un peu l'humain n'apprend quasiment que par copie. Quelques uns réfléchissent par innovation et esprit de contradiction mais la plupart copient ce qu'ils apprécient et surtout ce qu'ils respectent.
Les meneurs, charismatiques ou pas, ceux dont on a l'impression d'être des disciples involontaires, les gens loin et haut, ceux qui cherchent toujours à aller plus loin et mieux... Sont ceux qui sont copiés.
Parfois à mauvais escient, les leaders diabolisés en sont l'exemple.
Bref, c'est en montrant l'exemple, en appliquant d'abord à soi ce que l'on veut enseigner qu'à mon sens on touche les gens, bien plus profondément qu'en leur tapant dessus psychologiquement ou physiquement. C'est une méthode bien moins rapide et spectaculaire que la violence, mais bien lus profonde et irréversible.
J'aimerais faire ça, pour moi et pour mon monde. J'ai mes propres valeurs, et je n'aime pas beaucoup d'entre celles qui sont communément acceptées dans ce groupe social que l'on appelle communément "la société". Cruelles, irréfléchies, barbares voire stupides, beaucoup d'entre elles me dégoûtent et j'ai pris l'habitude de ne plus prendre en mouche les regards étonnés, railleurs voire méprisants de certains quand j'en parle.
En revanche, certaines de ces valeurs sont laissées de côté ou sous estimées alors qu'elles ont un sens profond que l'on ne réfléchit pas assez.
En bref, j'en ai parfois un peu marre de constater que dans une société soit disant cultivée, et côtoyant des gens qui se la pètent parce qu'ils ont passé des concours et se prennent pour la crème de la crème, la médecine animale qui plus est en plus d'être altruistes, d'aimer la nature, d'être écolos, généreux et bio sont cultivés hautement intelligents et futurs riches, bah frustrée que beaucoup de ces gens là sortent pas de réflexion plus haute que leur ceinture, et sont limite pris par surprise quand on balance une phrase un peu sujette à réflexion en plein milieu d'une conversation d'étudiants sensés se bourrer la gueule. LOL comme dirait l'Autre (l'autre moi mwahaha)
Nan là j'ai l'impression de me la péter moi. Je suis pas meilleure que les autres, c'est un fait. Je suis juste différente. C'est peut-être moi qui suis pas à ma place là où je suis.
*soupire*
M'en fous, je deviendrai ce que je veux devenir, et les gens autour de moi s'ils veulent pas être influencés par moi et échapper à la vision du monde que j'ai et que je veux m'imposer, n'auront qu'à utiliser leur volonté propre et se sortir du merdier tout seuls si ça leur plaît pas. C'est la loi de la jungle. Les faibles crèvent. ça vaut toujours dans la société moderne, sauf que ça fonctionne pas aussi simplement que mangeur/mangé.
Le fait est que les faibles s'effacent quand même.
Je suis pas forte, mais je veux pas être effacée, alors il faut que je devienne forte, pour pas disparaître : )
En plus ça me donnera l'énorme chance d'être riche de la présence en un même lieu d'une fille faible et forte à la fois, c'est pas beau ça? xD
Tain c'est sympa d'être compliquée mais des fois je m'y retrouve pas...
Perdue complètement, et certaine d'être sur le bon chemin, un chemin qui n'est pas tracé, car les seuls bons chemins sont ceux qu'on ouvre... -à mon sens-
Allez je retourne voir les vaches.
Explications au prochain post!
Lyn qui va peut-être adopter un lapin en plus de Haru... peut-être...
[pas le temps de relire, dsl pour les fautes de frappe éventuelles. EDIT : relu, si faute il reste elle est dûe à ma connerie!]
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